Bouddhisme en science-fiction : année 3000 disparition électricité sur terre

La réaction de la Dalaï-Lama, huitième femme de cette lignée


Extrait chapitre XXX "Après l'énergie anti-électrique" 22 août 2020.

Selon ce même document, les bouddhistes se répétaient l'analyse de la Dalaï-Lama, huitième femme de cette lignée : « Tout est impermanent. Un changement évident de notre environnement ne modifie nullement la réalité ultime. Nous devons répondre par la compassion, soutenir nos soeurs et nos frères égarés dans la peur. Quand les conditions de l'électricité étaient remplies, elle se répandait sur terre. Les conditions ne le sont plus, tout simplement.
Après avoir épuisé nos ressources pétrolières et gazières, peut-être avons-nous consommé les ressources électriques de la planète. Ce n’est qu’une hypothèse. Tout phénomène nécessite des causes et des conditions, s’il en manque une, le phénomène n’existe pas dans la réalité visible mais autre chose se produit, même si nous ne pouvons pas forcément l’appréhender avec nos sens limités. Bien sûr nous pouvons redouter d’autres enchaînements. Craindre le futur est fréquent, comme regretter le passé, c’est la même confusion de l’esprit oubliant que la vie humaine est une chance à vivre au présent.
Nous nous étions tous habitués aux facilités, aux robots dévoués. Même moi ! Il est rare pour des humains de connaître une telle métamorphose de leur époque, réjouissons-nous qu’elle n’ait aucune incidence sur les fondamentaux. Le riz continue de pousser, les bananiers de produire des bananes, les pommiers des pommes, occupons-nous de notre mère la terre. Malgré les contaminations de l’eau, de l’air, de la matière, elle sait nourrir les vivants.
Continuons de transmettre les sûtras du Bouddha, le chemin du Bodhisattva. Ces enseignements millénaires nous garantissent de vivre en harmonie, de mettre fin à la souffrance. Le Bouddha a dit « je vous indique le chemin de la Libération mais il dépend de vous que vous le preniez. »
Nous avons été surpris d’entendre des chiens aboyer car nous en avions oublié que seule leur puce les contraignait au silence. Ces puces n’étaient peut-être pas une bonne pratique. Une bulle de mauvais Karma a explosé. Pouvons-nous vraiment en être surpris ? Les humains s’étaient déshabitués des gestes simples nécessaires au boire et au manger quotidiens, reprenons contact avec la nature, respectons-la, jardinons, et elle nous permettra de continuer.
Encourageons nos sœurs et nos frères à suivre le chemin du noble sentier aux huit branches, et nous renaîtrons toutes et tous dans des conditions meilleures. »

Aujourd’hui cette parole nous apparaît d’une grande âme. Mais ne nous cachons pas la réalité : les bouddhistes furent une minorité opprimée, figuraient dans la masse des « déclassés », au bas de l’échelle du « troupeau des inutiles » (CMM dixit). Dans cette société de la stabilité parfaite, zéro vol zéro délinquance signifiait également quasiment zéro perspective de "promotion sociale", le travail, le dévouement, n’étant qu’une nécessité pour obtenir les points nécessaires au minimum. Quelques artistes, du sport, de la vidéo ou de la musique parvenaient parfois à réunir une audience bankable mais aucun intellectuel ni spirituel, forcément. Le talent c’était d’être « bien nés. » Comme le résumait mon grand-père, « nous pouvions tout dire mais si le programme jugeait le propos inapproprié, ou simplement nous avait décrété indiscipliné, « mauvais esprit », blacklisté, nous pouvions écrire, chanter, filmer les plus belles choses du monde, nous étions les seuls à le savoir. » Dans ce contexte, les bouddhistes, leur priorité de l’être sur l’avoir, constituaient un sous-groupe invisible, relégués dans les bidonvilles les moins entretenus, les plus contaminés. Ils ne s’en plaignaient d’ailleurs nullement mais de ma qualité d’observateur le plus objectif possible, certaines dérives apparaissent indignes. Le temps de l’indignité doit s’arrêter.
Je me dois de revenir sur l’arme fiscale contre les pauvres. Avec l’exemple concret de la "confiscation" des biens de cette communauté en France. On peut y voir une de mes obsessions mais je crois bien qu’il s’agit historiquement d’un point essentiel : c’est par la sécurité de son logement que l’Homme peut se sentir libre, peut mener sa barque selon son bon vouloir. Quand il se sait chez lui, sans devoir payer pour y rester. « À tous un toit pour y vivre dignement » fut l’un des courants à s’être opposé à l’idéologie de l’appropriation de tout par une minorité.
Même sans chercher à gagner de l’argent, les bouddhistes avaient accumulé de nombreux biens, non à titre individuel mais collectif. La vente de produits artisanaux, les droits d’auteur du Dalaï-Lama et ceux des moines, alimentaient une caisse générale. Ils disposaient ainsi d’un patrimoine immobilier, non spéculatif naturellement, où vivaient les communautés. Mon grand-père m’a parlé de leur Village des Pruniers, créé par l’un des plus éminents penseurs du 20e siècle, Tich Nathan, un proche du 14e ou 15e Dalaï-Lama. D’autres de leurs centres ont subi le même sort. L’affaire s’était déroulée en toute transparence, légalement, vers la fin de l’existence des départements, quand les mégapoles prenaient des poids supérieurs, après avoir absorbé la quasi-totalité des communes, une opération débutée sous le qualificatif de "communes nouvelles", censées réduire les frais généraux et apporter plus de services aux populations. Ce Village des Pruniers, sur trois communes, sur trois départements, avait refusé une annexion par Bordeaux, Toulouse ou Brive, souhaitait continuer à vivre en autarcie. Les départements ont alors significativement augmenté, chaque année, les taxes foncières sur ce secteur. On appelait cela la technique du chat et des souris. Et chaque année les bouddhistes devaient se dépouiller d’une partie de leur territoire. Tout cela se déroulait sans violence, sans même un mot dans les médias d’accompagnement du pouvoir, les seuls habilités à un financement public. Juste une logique économique.
D’autres pays ont pratiqué de manière similaire. Nombre de bouddhistes ont alors rejoint leur berceau, comme ils disent, l’Asie, où Sidarta, le futur premier Bouddha, est né, dans un pays un jour appelé le Nez Pal de l’Asie. Six siècles avant notre ère, il y a donc plus de 3500 ans, et cette communauté a su transmettre ses paroles essentielles, ne se contentant pas d'un savoir dans les mémoires numériques.
Tous les pays bouddhistes furent annexés au fil des siècles par la Chine, l’Inde ou le Japon. La première invasion ayant absorbé le Tibet, où vivait traditionnellement le Dalaï-Lama, à une époque où ce genre de pratique entraînait inévitablement des sanctions Onusiennes mais les parlementaires parlementèrent et laissèrent faire.
La communauté bouddhiste est ainsi très restreinte dans notre pays. Elle parvient à y maintenir ses traditions. Nous l’encourageons, son exemple doit nous servir. J’ai eu l’opportunité de rencontrer des femmes et des hommes, tout en bonté, partage, compassion, qui redonnent confiance en l’humanité.

Extrait du roman "Après l'énergie anti-électrique"
Du 22 août 2020, septième roman de Ternoise.

Présentation en vidéo :



Ce roman participe au concours d'Amazon "Plumes Francophones 2020".

Disponible en papier à 12 euros.
Sur amazon (160 pages).

2 euros 99 en numérique : Sur amazon




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